Quand l'expérience de l'un fait le trésor de l'autre...

Certains ont besoin d'exemples et de cas pratiques pour voir clair en eux.

Aujourd'hui, on va parler des intrications familiales. Oui, ces fils qui peuvent s'emmêler dans nos vies terrestres.

D'un point de vue spirituel, l'âme choisit ses lieu et contexte d'accueil, ce qui sous-entend les parents, le lieu de naissance, le rang dans la fratrie, le prénom...

Inutile à mon sens de parler du point de vue cartésien qui nie tout cela car je ne suis pas ici pour développer ce qui est contraire à mon essence :-) !

Donc, l'âme a choisi de venir ici en toute connaissance de cause. Mais, bien souvent, elle a oublié cela (voile de l'oubli) et croit par exemple qu'elle est arrivée par hasard ici ou là.

L'être humain, tout énergétique qu'il est, déploie ses fils d'énergie au fil de sa vie, au gré de ses pensées.

Et parfois, les fils se tendent, se nouent, se cassent.

Mais, sont-ce vraiment toujours ses propres fils ?

Non, souvent, vous aurez à démêler bien des choses, des faits, à vous départir de beaucoup de costumes avant de vous retrouver vous-même.

Par exemple, prenons le cas d'une personne que j'ai suivie :

Nous la nommerons Lucie. Lucie a une 30aine d'années. Elle a besoin, selon elle, de retrouver de la sérénité.

Elle explique alors qu'elle a énormément de choses à prendre en main chez elle. Outre la charge mentale que cela implique, et que l'on retrouve chez un grand nombre de femmes de nos jours en raison du rôle qu'elles se forcent à tenir, il y a la lassitude de ne plus être soi, le besoin de sentir ce qui nous correspond vraiment.

En réalité, pour cette jeune femme, il y a la reconduction inconsciente de schémas répétitifs familiaux. Elle a choisi un compagnon de vie qui correspond parfaitement aux attentes d'au moins un de ses parents. Mais est-ce ce parent qui va vivre avec ce compagnon ? Non.

Elle se substitue bien souvent à son compagnon pour gérer des faits du quotidien pour satisfaire les parents de ce compagnon. Mais doit-elle faire cela ? Non. "doit" => obligation. Pourquoi un être humain aurait une obligation envers quiconque à part soi ? On est sur Terre pour expérimenter la vie et ses émotions, non pour être inféodé à qui que ce soit.

Lucie, de plus, a choisi un travail, de façon inconsciente, qui lui permet de réparer émotionnellement des difficultés de son passé d'enfant. Proche un peu trop souvent de la maladie durant l'enfance, évidemment elle émet le besoin de soigner, de guérir. Elle officie donc dans les milieux hospitaliers. Cela aurait pu être dans le social pour réparer la cassure familiale :-) ! Ainsi de suite...

Lucie se rend alors compte qu'elle est guidée par des rênes qui ne semblent pas émaner d'elle. Beaucoup de choses inconscientes s'il en est !

Nos ancêtres (et cela démarre ici avec nos parents ;-) ) nous lèguent des charges émotionnelles qu'ils n'ont pu guérir-comprendre-panser/penser.

Pour revenir à Lucie, elle a eu une vie mouvementée durant son enfance avec des parents qui faisaient tout pour faire partie du clan, pour ne pas être rejetés malgré les conditions de vie sortant de l'ordinaire (hospitalisations + + +, maladie, tristesse...). Ceci crée un climat d'insécurité chez les enfants. Dont Lucie, qui a besoin de "résoudre" l'équation et d'apporter une solution : elle est donc dans la maîtrise de son quotidien, de celui des autres, elle veut voir venir les choses, sinon, inquiétude, angoisse...

Face à la désunion du couple de ses parents, elle cherche encore des solutions. Elle veut construire un couple qui va le remplacer, dans son inconscient. Mais à force de se comparer à d'autres, ne va-t-elle pas tout simplement se perdre de vue ?

L'autre en face de moi n'est qu'un miroir qui me permet de constater une chose que je n'aurais peut-être pas vue en moi. Il n'est certainement pas là pour que je me conforme à lui. Sinon, pourquoi serions-nous des individus différents dès la naissance ?

L'importance est donc bien de déceler en soi ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas (ou plus).

Quelques questions qui peuvent vous guider :

- Ai-je le sourire quand je considère mon couple ?

- Suis-je ravi(e) de me lever le matin pour aller à mon travail ?

- Me sentirais-je plus à l'aise si j'osais dire ce que j'ai sur le coeur ?

- Ai-je envie de continuer à vivre exactement comme aujourd'hui à 100% ?

...

Vous imaginez bien que l'on peut compléter à l'envi cette petite liste de questions.

Si vous tenez à vous, à votre bonheur propre (sans lequel votre vie ne vaut plus rien du tout car alors vous seriez en train d'en abandonner la direction à autrui...), alors posez-vous un instant, observez-vous. Et si les réponses sont plutôt négatives, félicitez-vous d'avoir eu le cran de vous dire la vérité.

Ensuite, bien sûr, il sera question d'alignement entre vos pensées, ressentis et actions.

VOus n'êtes plus bien dans votre job ? Alors qu'attendez-vous pour créer une opportunité ?

Oui, j'ai dit "créer". Non, je ne propose pas "en attente d'une opportunité". La différence ? Vous démontrez votre propre volonté de sortir de l'ornière en créant votre vie, en avançant d'un pas vers ce qui vous convient le mieux.

A défaut, en attendant que... = > vous laissez aux autres le soin de créer pour vous. Ne vous plaignez donc pas si cela ne vous convient pas tout à fait. Qui mieux que vous-même peut vous connaître ?

Dans un contexte sain, j'entends... Car les personnes qui répondraient "ah mon conjoint me connaît mieux que moi..." ne sont par exemple qu'en état de servilité. Oui, servilité. Je sais, le mot claque, fait mal. Mais croyez-vous que ce que vous vous faites procure du bien-être à vos cellules, à votre âme ?

Ce qui fait du bien à l'âme, à soi, c'est d'être soi. En faisant fi de ce que pense autrui. Autrui n'est pas en mon for intérieur et n'a accès qu'à une partie de mes données.

Coupez donc les fils d'intrications familiales, amicales, professionnelles, sentimentales...

Ne soyez plus la marionnette des peurs du groupe, du clan :-) !

bRef, soyez heu-reux !