Et si nous vivions ce qui nous appartient ?
Un jour, on plonge son nez dans les histoires de famille, dans l'arbre généalogique et ... on part de découverte en découverte !
Selon le caractère volubile de nos ascendants, on apprendra de jolies histoires ou de bien beaux secrets de polichinelle :-) !
Si tout ceci, histoires et secrets, n'était qu'un assemblage de mots, ce serait sans conséquence, se dirait-on. Sauf que les mots émis, de même que les pensées, contiennent de l'énergie. Et les énergies identiques s'agglomèrent entre elles, puis en attirent d'autres, et encore d'autres de même acabit.
Vous voyez le dessin ?
Bien, donc on passe la seconde ;-) !
Des histoires, des mots... allez, je vous passe les détails et on arrive à la fin : des maux.
Mais, mais, comment cela ?
Tout ce qui n'est pas dit ou accueilli avec bienveillance et compréhension se bloque, donc cristallise des énergies (et encore d'autres émotions, réaction en chaîne).
Un exemple ?
Oui, allez, je sens qu'un peu de concret vous ravira !
Un village de province, dans les années 1950.
Une dame s'ennuie dans son mariage mais ne sait pas qu'on peut s'ennuyer, donc elle pense qu'elle goûte une relative tranquillité.
Jusqu'au jour où un nouveau voisin s'installe. Il vient d'un pays ensoleillé. Il n'a pas oublié d'apporter de la chaleur humaine avec lui.
Une proximité tend à se mettre en place entre la voisine et le voisin, tous deux mariés, parents.
Jusqu'au moment où Madame est rattrapée par la morale et prend conscience qu'elle a failli à sa parole envers son mari rien qu'en imaginant être dans les bras du voisin. Elle coupe donc les ponts subitement et drastiquement avec le voisin.
Mais les émotions sont là, la réalité terrestre les ancre bien dans le coeur de Madame. Donc dans ses cellules.
Elle se sera empêchée de vivre quelque chose mais ses énergies l'ont mémorisée, cette chose inaboutie.
Dans l'univers, rien n'est inabouti. Regardez la nature, vous semble-t-elle mal organisée et inaboutie ? noooon !
Donc, cette chose non vécue totalement et mal aboutie n'aura de cesse de vouloir s'aboutir. Par conséquent, de revenir à la surface dans une vie, la vôtre ou celle d'un membre de votre lignée biologique. Juste pour être finalisée, comprise.
Ici, dans l'exemple donné, la "leçon" ou la croyance à comprendre est vaste: cela peut être ne pas manquer à une parole (donnée lors de la cérémonie de mariage), ou ne pas faire comme la tante Unetelle qui a toujours couru le malandrin dès que son mari allait au travail (secret de famiiiille ;-) ), etc.
Ce qui compte, dans votre recherche personnelle, c'est de repérer comme en psychogénéalogie, les similitudes entre votre prénom et celui d'une aïeule, ou les concordances au regard des dates de naissances, d'accidents, etc.
Une fois les similitudes trouvées, vous avez donc mis le doigt sur un lien de connexions mémorielles !
Que faire ? Et bien vous avez peut-être commencé une recherche en connaissance de soi ou en développement personnel (et avez donc commencé à sonder votre famille pour mieux connaître votre histoire) parce que justement vous n'allez pas bien. Vous avez peut-être remarqué que vous êtes souvent dans des schémas de vie répétitifs.
Ce que vous n'avez pas intégré, accepté, compris, se répétera.
Et peut passer d'un membre de la famille à un autre, au grand désespoir de celui qui va récupérer l'état dépressif du grand-oncle Bidule.
Souvent, ces "bagages" mémoriels n'arrivent pas sur vous par hasard : les similitudes étaient de précieux indices, déjà, non ?
Il s'agit maintenant de comprendre que l'on peut donc vivre des faits qui ne nous appartiennent pas et qui sont indépendants de nous mais qui ont tout de même besoin de notre vie pour s'aboutir. Ce qui compte, c'est donc de ne garder que ce qui est bon pour vous.
Dans l'exemple donné, les filles, petites-filles, nièces, etc, de la vieille dame (oui, oui, elle a bien vieilli ;-) ), vont rencontrer chacune leur tour, si elles présentent des similitudes avec l'ancêtre, vont donc rencontrer.... un compagnon qui réactivera l'histoire de l'aïeule. A chacune de regarder en elle si elle a quelque chose a mettre en place avec cette personne ou si ce doit être une histoire de passage.
En prenant un autre exemple, on donnera plus de concret à toutes ces explications.
Une personne vit un accident de la route, un grave accident. Elle s'en sort mais a bien sûr gardé un fort traumatisme en elle. Il se trouve qu'elle est dans une famille où on extériorise peu : tous les ingrédients sont donc là pour concocter une "chose" non aboutie : un trauma qui ne sort pas.
Disons que Jean-Pierre est né le 1er février 1950, qu'il a l'accident de la route le 7 mars 1975. Le traumatisme se met en place immédiatement; non évacué, il prendra en plus de l'ampleur.
En 1980, au mois de mars, la soeur de Jean-PIerre accouche d'un joli garçon prénommé Pierre.
En mars 2005, Pierre prend sa voiture et ... a un accident. A peu près le même que son prédécesseur, voire plus fort.
SI les prénoms de cet exemple sont imaginés pour respecter l'anonymat des personnes, les faits ne le sont pourtant pas.
Observez vos histoires de famille et vous retrouverez des similitudes entre votre vie et celle d'un/e autre, au minimum une autre personne.
Pour certains, ce sera la difficulté à avoir un enfant (souvent on retrouve quelqu'un dans l'arbre généalogique qui a pu mourir en couches, qui a perdu son enfant peu après la naissance de celui-ci, donc traumatisme...).
Pour d'autres, ce peut être la survenance d'une maladie grave. Attention aussi au message véhiculé par chaque maladie, par chaque atteinte à votre corps physique : le décodage biologique nous renseigne idéalement sur bien des points conflictuels dans les familles. Par ailleurs, notez bien qu'une maladie guérie n'a pas pour autant nettoyé toutes les mémoires ! une trace mémorielle reste encore tant qu'un souvenir traumatique est vivace.
Ce qui est important, c'est de prêter attention à des détails qui vous interpellent, peu importe s'ils ne parlent pas à vos cousins ! Votre histoire est la vôtre, pas celle du cousin !
En séance individuelle, on part à la recherche de tout cela.
On élague, on rafraîchit, on vous rapproche de vous-même, on défriche le chemin de Soi vers le Bonheur.
Pourriez-vous imaginer avoir vécu un traumatisme et le léguer à votre descendance ?